Danielle PRADES : - Entre Aramaïque, Occitan et Rune : l'origine chamito-sémitique du Basque et de l’Occitan. Cette recherche sur la toponymie par les sons avant l’écriture révèle des radicaux et des racines chamito-sémitiques dans les langues Basque, Occitane dès l’époque néolithique. Bien avant l’arrivée des grecs puis des romains, une parenté existe entre l’Ibère, l’Étrusque et l’Occitan avec les les racines orientales. La parution est prévue pour la printemps 2002, chez Esméralda éditions.

Sur l’origine de nos langues occidentales

 

Entre les années 1970 et 1980 deux documents extrêmement importants furent découverts sur les chantiers de fouilles d’Henri Prades, inventeur du site Etrusque de Lattara et des Terramares Melgoriens. Ces "Pierres de Rosette Occitanes" ont permis a sa fille, Présidente de l’ADPLL, de remonter dès 1994-95, à la racine orientale ou plus scientifiquement Chamito-Sémitique de nos mots et divers dialectes parlés autour du Golfe de Lyon dès le Néolithique, c’est à dire vers 8000 avant notre ère.

Partis du Croissant fertile, de la naissance du Nil (le sens de lumière de l’ombre ou Lune étant effectivement contenu dans l’appellation du sommet donnant naissance a ce fleuve sacré) de Santorin, la fameuse Atlantide des Egyptiens, des frontières Caucasiennes ou Iraniennes, des rives méspotamiennes ces peuples nomades en devenir, chassés de leurs terres par de terribles cataclysmes, des guerres fratricides ou tout simplement par esprit d’aventure et besoin économique, atterrirent sur nos côtes, offrant avec leur civilisation plus développée, une kyrielle de mots nouveaux... multipliant le vocabulaire des autochtones de Naples, d’Étrurie, de Gaule, d’Ibèrie, - et transitant par les pays aujourd’hui dits Berbères.

Tels des canards sauvages suivant de génération en génération toujours les mêmes côtes, du Néolithique aux Phéniciens et Puniques, ils donnèrent des noms a nos monts, a nos vallées, installèrent un langage compris par les populations rencontrées qui peu à peu employèrent les mêmes sons. Par la même occasion ils laissaient des traces sonores compréhensibles par ceux qui des années plus tard marchèrent sur leurs pas L’édification millénaire de cette communauté de sons, racines de la Tour de Babel en partie reconstruite dans son unité constructive, fut anéantie lors de l’évolution violente de la société antique et le passage du culte des dieux de la nature a celui plus trébuchant et sonnant des empires commerciaux Grecs et Romains.

La force armée étant le moyen de cette transition culturelle et de cette concentration des richesses et des pouvoirs. Madame Prades, outrée du peu d’intérêt que les archéologues officiels portaient a ces documents jugés essentiels pour la compréhension de notre culture par son père, reprit l’étude inachevée de celui-ci à partit des signes apparentés au Phénicien archaïque et à l’Étrusque

Galet trouvé au niveau Étrusque de Lattara :

Tesson du X° avant, Camp Redon, près de Lansargues :

Elle devait arriver, grâce à l’apprentissage d’une langue orientale a les relier aux racines sonores de mots dont les bases et sens étaient les mêmes en Chaldéen, Phénicien, Cananéen Egyptien antique, Hébreu biblique et Berbère. Sa satisfaction fut totale lorsqu’elle put enfin, comme elle s’y attendait, faire le lien avec les mots Basques se rapportant a la période des bergers - Néolithique - et à la mise en place de la famille, de la propriété, de la séparation de la nécropole avec le logis etc, etc.

Prenant le contre-pied des idées véhiculées depuis des générations dans les milieux universitaires et archéologiques officiels, elle put alors diffuser l’information, par courriers particuliers et articles - refusés par les milieux scientifiques intéressés (DRAC. et autres CNRS.) -, que l’Etrusque, l’Ibère, l’occitan étaient fortement dépendants de ces racines orientales et que nos arrières - arrières - arrières... mamies avaient dû gentiment batifoler avec ces marins et explorateurs venus d’Orient.

De nos jours encore au Pays Basque, lorsque l’on parle de la lumière de l’orage, de l’éclair et du tonnerre, de la lumière de la lune, on cite: IHORTZIRI - lumière divine de l’ombre qui brûle - au Moyen-Orient également !

Avec le temps, les phrases sont simplement devenues des mots, et la méthode de travail bien rodée de Madame Prades, lui permet de retrouver cette lumière de la nuit ou de l’ombre en Basque, en Hébreu, en chaldéen, au fin fond du Dieu Nil et en pays Berbère. De la même façon, elle peut suivre a la trace les trajets de ces explorateurs jusqu’en Bretagne grâce aux ABERS ou puits horizontaux, de même qu’au Pays de Galles et dans la Mythologie Irlandaise !

Les collines sacrées de Bretagne ou RUN étant les soeurs jumelles de la Mythique Rhune basque, d’Ensèrune ou du village Rune près de la Canourgue en Lozère qui possède une vasque sacrée. La rivière de la Canourgue, l’Urunhe désignant tout simplement "l’eau qui bouillonne" ur = ru (inversion en rapport sans aucun doute avec les écritures Étrusque et Ibéres). Le rune peut-être déchiffré grâce au tesson de Camp Redon ; les fameuse inscriptions runes n’étant que l’expression d’une religion de la nature en état d’extermination, et l’invocation a la protection d’un dieu de la nature - certainement un BAAL ! Les Hébers sont "ceux qui ont passé la rive", les Berbères "peuple des puits", les Ibéres, les Etrusques dont l’ancêtre Enée venait d’Anatolie, les Basques descendant des Bigerri "hommes aux longues capes" ou bergers du Néolithique qui bien entendu habitaient la terre de Bigorre, les Hébères Irlandais dont les ancêtres seraient issus d’Ibérie, venus par la mer, et bien entendu nos très lointains aïeux retranchés 1000 ans avant sur les oppida barrant l’arrière pays (face à la pression greco-romaine en Méditerranée) tous ces enfants élevés et éduqués par ces couples mi-autochtones, mi-marins d’Orient pendant des millénaires, tels le petit Poucet, laissèrent traces de leur langage commun sur la cime de nos monts et dans l’abîme de nos vallées !

Barumini en Sardaigne ou puits sacré de la nourrice-mére, nos Ramasses collines largement pré-grecques, et l’île de Man furent leurs hauts lieux cultuels - Rama étant à rapprocher du Dieu soleil qui monte et donne la vie. Et c’est ici que la toponymie rejoint l’histoire, du côté les Arvernes de Vercingétorix dernier bastion contre l’envahisseur !

Habitant Octon, sur les berges du Salagou, Madame Prades a pu reconstruire grâce aux racines des mots l’ancien coeur de notre patrie gauloise. En effet, l’Auvergne, pays des arvernes ou en langage oriental "mont des puits" (har = monts et ver = ber = puits) était un lieu ou l’on parlait le même dialecte que dans les environs de l’Arvernhe, colline du Salagou menacée aujourd’hui par d’autres envahisseurs munis de dollars US. Les deux régions formaient effectivement il y a 7000 ans un territoire soumis encore aux éruptions volcaniques ; les racines communes traduisent bien cette unité géographique.

Le puits Mary, volcan mythique, synonyme de caverne en orient correspond aussi au gouffre de Mari la déesse-mère, divinité de la terre, des esprits et des forces de la nuit au Pays Basque. En Orient Maara désigne la caverne qui fait peur, et les Ama-zones ne sont que "les premières femmes" qui tuèrent les enfants nés du soldat grec pour sauver leur nation et rester fidèles a la mémoire de leurs hommes. Minerve et rumina a Rome n’étant que les dernières déesses - nourrices Étrusques de la source sacrée ou de la grotte.

Par sa recherche, méthode révolutionnaire de travail sur l’origine de nos langues à partir de racines communes venues par la mer il y a des millénaires, madame Prades ouvre des horizons de recherches infinis; elle a retrouve le cœur de notre ancienne Gaule, et pour elle c’est le Latin qui est une langue bâtarde, héritée de l’Étrusque en majorité. Ce qui la chagrine le plus, c’est le mépris et le silence des autorités archéologiques et culturelles du coin qui au courant depuis 1994-95 de ses recherches ne l’ont jamais soutenu pour éditer son gigantesque travail scientifique, véritable thèse d’autodidacte, curieuse comme le fut son père de toutes les théories et les passant toujours au tamis des correspondances historiques ou géographiques.

Les autorités archéologiques avaient menacé Prades de prison en 1963 s’il affirmait que Lattara était un Port Étrusque. De nos jours une armada de scientifiques grapillent sur les découvertes d’Henri Prades mais n’ont jamais proposé d’éditer son testament scientifique énorme, où était déjà mentionné le chemin néolithique de Sauret, les vignes Étrusques et la parenté Étrusco - Phénicienne ou Étrusco - Punique ! La terre ou l’on parlait le langage de la révolte, celui des druides, celui de Vercingétorix - le chef du peuple des puits, de ces "Keltoi" grecs ou "Galli" romains - ceux qui se rassemblaient pour fuir l’ennemi - dans les forêts comme plus tard les protestants ou les camisards, cette terre qui aujourd’hui encore et toujours relève la tête face à la mondialisation aveugle et sauvage avec Bové et la Confédération paysanne, cette terre avec sa faculté a nous freiner dans notre fuite en avant aveugle mérite certainement une réflexion commune et ouverte à tous ceux touchés par sa beauté et son calme, car elle est partie mythique du patrimoine national

 

 

P.S. Mademoiselle Prades signale :

1°- En 1995, elle a demandé a la Fédération Archéologique de l’Hérault dont son père fut le premier Président élu, de publier dans sa revue consacrée aux archéologues amateurs son premier article sur LOTZ, "le port a l’entrée des marais dangereux" et du fleuve Letz - comme en Bretagne ELLEZ est une zone de Marais inquiétants -. Il lui fut répondu par le comité de lecture entre les mains de membres du CNRS ! et que « la toponymie n’avait rien avoir avec l’archéologie »... La situation est toujours la même au comité de lecture ce qui dangereux pour le développement démocratique de la culture populaire...

2°- Elle précise avoir un projet de "Maison des terramares" ou de recherche sur l’origine des langues méditerranéennes et autre aux racines orientales communes. Ce projet rendu nécessaire par l’importance de ses recherches ne peut se situer que sur les lieux de découvertes de nos nouvelles "pierres de Rosette" c’est à dire en rapport avec le musée de Lattes mais sur le site de Lansargues patrie de Monsieur Maystre qui porta avec Mr Ségura (décédés) les premiers tessons à celui qu’ils savaient capable de répondre a leurs curiosité : Henri Prades. Nos étangs cachent des richesses aussi importantes que nos arvernes de l’arrière pays. Saurons-nous les sauver pour les générations qui comme le dit un proverbe indien nous ont confié la terre et qui viendront après nous ?

 

Danielle Prades, le 01 Juillet 1997

© Copyright 1997 ADPLL