Le filtrage de l’eau de pluie

 

       

               Bacs de filtrage de l’eau de pluie                            Bacs de filtrage de l’eau de pluie 2

 

Bacs de filtrage de l’eau de pluie 3

 

" Ce sondage 26, révèle la présence d’un système ingénieux pour décanter les eaux reçues d’un toit voisin. Après une longue période sèche, la première pluie lave les toits et n’est pas propre à la consommation. On l’amenait dans une série d’amphores jumelles, communiquant entre elles par des trous percés à la partie supérieure. À la quatrième amphore, l’eau était propre. Nous entendons protéger cette installation, visible pour la première fois dans la région. "

Henri Prades, Octobre 1979.

En rédigeant le rapport d'activité 1981 du Groupe archéologique Painlevé, Prades écrivait :

.../... Pour en terminer avec le secteur 14, nous avons procédé à certains aménagements nous acheminant vers le futur état de présentation.

On se souvient de l’ensemble formé par le caniveau en "S" conduisant à un groupe d’amphores: à gauche, en regardant vers l’aval, quatre amphores enterrées communiquant au niveau de l’épaule où se trouvent des trous face à face, le tuyau conduisant le liquide de la première à la seconde, de celle-ci à la troisième et ainsi de suite, ayant; disparu (roseau - bambou ?). On nous propose une hypothèse, au sujet de ce groupe de quatre amphores et de leur disposition, qui ne manque pas d’intérêt il pourrait s’agir d’un ensemble à vocation industrielle ou artisanale, par exemple un système de décantation d’une huilerie: en effet, l’huile étant plus légère que l’eau, le produit se concentrait et s’enrichissait au fur et à mesure du cheminement. Pareil dispositif a été trouvé en Provence. L’amphore isolée située sur le côté droit et l’amphore distale, en contrebas seraient alors des enfers.

Quoiqu’il en soit, tenant à conserver cet ensemble original, nous n’avons déterré aucune des amphores: près des quatre jumelles, nous avons conservé et renforcé par un film sous-jacent de ciment le sol de tessons d’amphores italiques. Quant à l’amphore de Bétique de l’extrémité, trop profondément enfouie, nous l’avons entourée d’un coffre de béton, ce bassin communiquant pour l’évacuation de l’eau, avec le secteur 15 où, déjà , l’évacuation totale est assurée. Le temps normal, l’amphore est visible. Notre propos est ensuite, la fouille du secteur 14 terminée, de lui rendre sa vocation antique de jardin par exemple en y semant du gazon. .../..."

 

 

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